Harriet Tubman (née 
Araminta Ross en 
1820 ou 
1822 dans le 
Comté de Dorchester, 
Maryland,  décédée le 
10 mars 1913 à 
Auburn, 
État de New York).
Connue aussi sous les noms de 
Moïse noire, 
Grand-mère Moïse,  ou encore 
Moïse du peuple Noir, Harriet Tubman fut une 
combattante  de la liberté Afro-Américaine. Étant  une esclave évadée, elle travailla comme ouvrière agricole, bûcheronne,  blanchisseuse, infirmière, et cuisinière. Devenue 
abolitionniste, elle  participa à la lutte contre l’
esclavage  et le 
racisme.  Elle accomplit diverses fonctions telles que collecte de  renseignements, préparation des volontaires pour l’évasion, exécution  des évasions, 
infirmière, prêche  évangélique et collecte de fonds.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Harriet_Tubman
Harriet Tubman est née Araminta "Minty" Ross de parents esclaves,  Harriet ("Rit") Green et Ben Ross. Rit appartenait à Mary Pattison  Brodess (et plus tard à son fils Edward) tandis que Ben était la  propriété du second mari de Mary, Anthony Thompson, qui dirigeait une  grande plantation à proximité de la rivière Blackwater à Madison dans le  Maryland
[1].
Comme pour beaucoup d'
esclaves aux États-Unis, ni l'année  exacte, ni le lieu de sa naissance n’ont été enregistrés et les  estimations des historiens divergent, s’échelonnant de 1820 à 1825. Kate  Larson avance l'année 1822, en s’appuyant sur un paiement de sage-femme  et plusieurs autres documents historiques
[2]  tandis que Jean Humez affirme que « les meilleures données actuelles  suggèrent que Tubman est née en 1820 mais cela a pu être un an ou deux  plus tard. »
[3].  Catherine Clinton note que Tubman estimait l'année de sa naissance à  1825, tandis que son certificat de décès indique 1815 et sa tombe 1820
[4].
Modesty, la grand-mère maternelle de Tubman, arriva aux États-Unis  sur un 
navire négrier en provenance d'Afrique ;  aucune information n'est disponible sur ses autres ancêtres
[5].  Lorsqu’elle était enfant, on raconta à Tubman qu'elle était d'une  lignée 
Ashanti  (ce qui fixerait l’origine géographique de sa famille à l’actuel 
Ghana) mais  aucun élément n'existe pour confirmer ou infirmer cette affirmation
[6].
Sa mère Rit était cuisinière pour la famille Brodess
[7].  Son père Ben supervisait le travail du bois sur la plantation
[8].  Ils se marièrent vers 1808 et selon les dossiers de la cour, ils eurent  neuf enfants ensemble : Linah, né en 1808, Mariah Ritty en 1811, Soph  en 1813, Robert en 1816, Minty (Harriet) en 1822, Ben en 1823, Rachel en  1825, Henry en 1830 et Moïse en 1832
[9].
Le système esclavagiste séparait fréquemment les familles, en  éloignant les parents de leurs enfants, vendus à d’autres propriétaires  qui résidaient parfois à de grande distance. La famille Tubman n’échappa  pas à la règle. Edward Brodess vendit trois des sœurs d'Harriet (Linah,  Mariah Ritty, et Soph), les séparant du reste de leur famille pour  toujours
[10].  Quand un commerçant de 
Géorgie approcha Brodess pour acheter  son plus jeune fils Moïses, Rit le cacha pendant un mois, aidée par  d'autres esclaves et des Noirs libres de la communauté
[11].  Elle fit même face à son propriétaire quand celui-ci, accompagné de  « l'homme de Géorgie », vint saisir l'enfant. Elle menaça d’ouvrir la  tête au premier homme qui franchirait le seuil de sa maison
[12].  Brodess recula et abandonna la vente. Plusieurs biographes s’accordent à  penser que l’importance de cet épisode dans le roman familial nourrit  sans doute la croyance de Tubman dans les possibilités de résistance
[13],[1